Storytelling

On nous explique que la crise serait partie de Chine, mais le nombre de cas officiel est actuellement plus élevé en Italie. En conséquence on ne comprend rien à ce phénomène de propagation de l'épidémie, alors que comme précisé dans un article précédent, le taux de mortalité en Allemagne est très faible, pays pourtant proche géographiquement de l'Italie. On ne comprend pas non plus en quoi cette épidémie serait beaucoup plus sévère que les années précédentes et aucune comparaison entre les grippes des années passées et cette grippe n'est faite maintenant que nous sommes en mars, c'est à dire à l'approche du printemps. Normalement les épidémies de grippe se calment au printemps.

On ne comprend toujours pas pourquoi il faudrait que toute la population soit confinée chez elle, ni quels étaient les effets médicaux attendus d'une telle approche. Les gens vont se ravitailler dans les mêmes magasins donc si la propagation est similaire à une grippe classique il n'y a aucune raison qu'ils n'attrapent pas la grippe conformément aux schémas de propagation des années précédentes. D'autre part, il est historiquement connu que quand un virus est très violent, il se propage moins. Un taux de propagation élevé associé à une mortalité élevée n'est pas courant.

On s'interroge donc sur le bien-fondé des mesures prises par nos gouvernants ainsi que sur la communication qui tourne autour de cette épidémie. Le dynamitage en règle de l'édifice économique qui résulte des décisions prises par les gouvernements prend des tournures grotesques qui semblent tout droit sorties d'un film catastrophe.