Confinement et déconfiture




La gestion des experts et technocrates va entrer dans les livres d'histoire, avec un tsunami de faillites d’entreprises, d’autoentrepreneurs, de particuliers endettés. Mêmes les grandes entreprises n’échapperont pas au tsunami. Les anges gardiens veillent sur notre santé, d'après ce que j'ai pu lire dans les journaux : le « contact tracking ».


La nouvelle république hygiéniste est en route. Les masques, les gens rasés de près, les distances de sécurité de ce nouvel ordre policé et courtois, ou rien ne doit dépasser par peur d’attraper une grippe qui on le rappelle tuerait essentiellement des personnes de 80 ans en moyenne. 


Vous me direz c’est une moyenne, et une personne de 40 ans peut en mourir. Mais la probabilité d’en mourir à cet âge est très faible, et souvent associée à la présence d’autres pathologies. En résumé, les personnes en bonne santé ne devraient pas objectivement avoir peur.

Et malgré cela, on imposera cette nouvelle doctrine à tous, même si on a évité pour l’instant le tracking informatisé, c’est-à-dire les mouchards. La CNIL a-t-elle encore suffisamment de poids pour éviter une surveillance généralisée ? On se le demande.

Certains diront que ne pas porter le masque c’est faire porter des risques à d’autres personnes et que ce serait même répréhensible, d’où la surveillance future des rames de métro et des gares, les pouvoirs étendus des agents de sécurité. Il est même annoncé que certains magasins ou municipalités réalisent ça directement grâce aux caméras de vidéo-surveillance.


Dans tous les cas, cet état général qui fera reculer la liberté, la convivialité et la joie de vivre dans notre pays et le fera entrer dans l’ère nouvelle des peureux, de 7 à 77 ans, n’est pas une grande réussite et augure une société sclérosée, dépressive, dépendante aux médicaments antidépresseur et série TV post-apocalyptiques. A partir de là, extrapoler l’arrivée au pouvoir de partis populistes et extrémistes n’est plus de la science-fiction, mais de l’anticipation.

Pour remonter le moral à mes quelques lecteurs : 

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