Un lundi tranquille

Vase et motifs

Au chômage jusqu'au 10 mai, avec une permission de sortie de seulement une heure par jour, la vie en région parisienne est devenue d'une assez grande nullité, et je ne doute pas une seconde que les "experts" au pouvoir vont la rendre encore bien plus médiocre dans les années à venir de part leurs actions étatiques qui comme ils disent font que "la vie d'avant ne reprendra pas avant longtemps". Après l'état d'urgence sanitaire, il y aura l'état d'urgence économique, le suivi des suspects d'avoir choppé un rhume via le traçage de la vie quotidienne accru, le probable suivi des pauvres ou des marginaux qui seraient hors du système économique et étatique, et qui devraient être remis dans le "cadre du bien commun", etc. On peut aussi imaginer aisément une nouvelle catastrophe l'an prochain, qui justifierait un nouvel état d'exception pire encore, et ainsi de suite pendant des années. Puisque le médias nous vendent des catastrophes tous les jours, autant imaginer tout de suite le pire.

Tout-ceci évidemment n'augure pas grand chose de bon concernant ce nouveau dictat numérique-médical des "experts" qui se met progressivement en place dans l’indifférence presque générale, plus subtil que le roman de Orwell, mais plus inquiétant dans le même temps. Seul un Trump pour une fois ouvre le débat concernant la liberté de circuler face aux menaces que représentent ces mesures liberticides : le droit de prendre des risques pour sa liberté, au détriment peut-être de sa sécurité mais c'est aussi un choix qu'il faudrait pouvoir respecter. Probablement traité de fou par les "experts", il a vraisemblablement raison cette fois-ci.

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