Court terme et long terme : la pondération du risque

Indépendamment des difficultés de court terme relatives à la situation sanitaire et indépendamment de la pertinence ou non des chiffres communiqués au grand public, le fait de confiner l'intégralité de la population et non pas uniquement les plus fragiles risque d'entraîner un effondrement sans précédent de l'économie dont les conséquences de long terme seront probablement bien plus néfastes que la grippe elle même. Pour cette raison je ne comprends absolument pas les calculs faits pas les gouvernants à ce sujet. On est en droit de se demander ce qu'ils attendent exactement, et de quel droit ils décident de mettre potentiellement sur la paille les citoyens des pays en question. Tout ceci dépasse un peu le bon sens, et la notion de pondération du risque, ou d'approche mesurée du risque, ne semble pas être venue à l'esprit de nos dirigeants. Si la crise génère un taux de chômage de 20% et une remontée des taux d'intérêts à disons 3% via les défauts en cascade qui devront être pris en charge au moins partiellement par l'impôt public, le niveau de vie des français sera impacté durablement (et encore je fais l'hypothèse que cette crise ne débouche pas directement sur une crise monétaire), avec des conséquences sur la vie quotidienne qui génèreront à elles seules des dégâts dans la durée, sur la qualité de vie et sur la santé des citoyens.

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