Divinités



Noël, à proximité du solstice d’hiver et cela n’est pas une coïncidence, mais l’inscription de l’histoire de Jésus dans la continuité des polythéismes qui attachent une grande importance aux phénomènes liés aux astres. Beaucoup d'éléments architecturaux des églises et des cathédrales proviennent de connaissances anciennes, probablement égyptiennes, mais pas seulement, et principalement de cultes polythéistes liés à l’agriculture, la culture de la terre, qui respecte les saisons, la terre et les animaux. Les Dieux égyptiens ont tous des têtes d’animaux sur les représentations peintes, et ils prennent parfois des apparences différentes selon les cas, la barque de Rê étant par exemple précédée d’un bénou, parfois phénix chez les grecs. Il en est de même pour les dieux des amérindiens et des cultures nordiques, et bien évidemment les cultures asiatiques et leurs animaux merveilleux, animaux qui auraient disparu il y a plusieurs millénaires d’après les textes anciens. On retrouve dans le bestiaire du moyen-âge européen des griffons, dragons, licornes, mais la religion catholique les a parfois associés au mal et les héros étaient ceux qui arrivaient à les tuer et non ceux qui les protégeaient. C’est rarement le cas des autres religions, qui ont pour principal culte les animaux et les dieux de la nature, à travers pour certains les rituels liés aux transes chamaniques qui appellent les esprits des animaux et de la nature. Dans l’idéologie techniciste d’aujourd’hui, il ne reste que peu de place pour les animaux, et ce d’autant que les plus sauvages sont menacés par le braconnage et l’extension des villes, ainsi que les produits chimiques utilisés dans l’agriculture industrielle affectant l’ensemble de la chaîne alimentaire. Même si certaines personnes restent sensibles aux animaux et à la nature, elles sont en général peu enclines à considérer les animaux et la nature comme leurs vrais dieux, le progrès technique ayant rendu d’après certains cette présence non indispensable, l’essentiel de la doctrine consistant à maîtriser la nature, pour ne pas dire la dominer. La viande de synthèse et le mobilier urbain peuvent-ils réellement remplacer les esprits de la nature ?

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