Premier roman
Rain Man
Roman
Titre : la clé
du crabe
Synopsis :
Monsieur Dupont rentre à la
maison. Il a fait un tour en ville,
acheter un DVD. D’habitude il achète des vieux films italiens, mais cette fois
il a acheté un film américain : conversation
secrète, de Coppola.
Une sombre histoire d’espionnage
de deux cadres d’une firme, opération
qui au final se solde par l’assassinat du dirigeant qui passe pour un
accident de voiture : un complot. Ce privé vit d’étranges expériences dans ce
film, qui vont de la perte de mémoire aux troubles plus graves encore. Il se
rend même compte qu’il est espionné chez lui, sans comprendre où sont les
micros, au point de démonter entièrement l’appartement et finalement ne rien
trouver du tout. Ce privé est quelqu’un de bien, soucieux que les informations qu’il
collecte ne nuisent pas à des victimes innocentes. C’est pour ça qu’il a été
choisi.
En visionnant le DVD, Monsieur
Dupont ne peut s’empêcher de penser à sa propre expérience, quand 25 années
plus tôt, un homme se présente à lui comme membre des services secrets, services
dont le nom fait vaguement penser à une société secrète dans un James bond. Monsieur Dupont perdra la
mémoire, puis subira de nombreuses attaques, sans jamais pouvoir se défendre.
Monsieur Dupont n’avait pas de mission précise, car le recruteur s’est montré
très vague, lui expliquant même qu’il lui était interdit de se défendre pour le
bien de la mission, et que personne ne lui viendrait en aide. Les jeux de
pouvoirs étant ce qu’ils sont, Monsieur Dupont tombe assez rapidement malade,
dépressif, et finit même à l’hôpital avec de graves séquelles. Ayant perdu la
mémoire, il ne se souvient pas vraiment du pourquoi il a choisi cette firme à l’issue
de ses études : elle est plus ou moins venue à lui. Il se souviendra un
jour qu’il doit contacter d’autres agents afin de régler les problèmes qu’il
rencontre.
Il utilisera pour cela une clé
secrète envoyée directement en haut de la tour, un chiffrement que peu de
services sont capables de casser. En réalité, Monsieur Dupont réalise que cette
clé est une fausse, et qu’il a été berné depuis le début. Il sait pertinemment
que son recruteur voulait en fait le neutraliser. Il a pour cela à disposition
une armée de répliquants dotés de
pouvoirs que Monsieur Dupont n’a pas : télépathie, attaques mentales, un
peu comme dans l’échiquier du mal. Cela
pourrait correspondre aux phénomènes que subit ce pauvre Harry dans le film. Le film date des années 70, ce qui démontre que
la soi-disant mission de Monsieur Dupont dans la firme était une mission impossible, puisque les
activités de la firme étaient déjà connues depuis longtemps. Le recruteur du
début travaillait probablement pour la même entreprise, et lui avait tendu un
piège. Restait à trouver le moyen de nettoyer
la maison.
Monsieur Dupont compte bien
écrire un roman sur la base de ses aventures, et sait aussi que sa vie est
menacée. Il va se coucher après avoir ingéré une importante dose de
psychotropes.
*
* *
L’éditeur : Bon, je dois être honnête avec vous, Monsieur
Dupont : cette idée de roman est farfelue. Le type à moitié fou-paranoïaque
qui écrit un roman sur une histoire qu’il pense être la sienne, histoire elle-même
scénarisées comme une suite de films américains…too much !
Monsieur Dupont : Pourtant c’est ce que j’ai trouvé de mieux comme
idée, pour cette année du moins. Le reste était bancal, ça ressemblait trop aux
livres de P.K.Dick. Ce bouquin-là, je vous dis, ce sera un best-seller….
L’éditeur : Remettez-vous à dessiner. Vous êtes bon pour ça.