Immobilier européen : de l'emballement au krach

Constat : tout ceux qui ont anticipé un krach dans les années 2010 se sont trompés. Pour une raison assez simple : les taux d'intérêt ont été divisés par 5 sur la dette française (10A). Cela a fait plonger les taux d'emprunts immobiliers. Bien entendu, la BCE est responsable de cette manipulation monétaire jusqu'à ce jour.


Nous assistons donc à une hausse accélérée de l'immobilier en ce début de reprise de la croissance, qui est aussi marquée simultanément par sa propre fin, c'est à dire qu'en fait c'est une stagnation de la croissance à laquelle on assiste et les taux sont toujours bas, trop bas au regard de l'inflation réelle qui remonte à cause du pétrole (l'inflation structurelle reste basse).

Parallèlement au délitement politique de la zone euro, nous assistons donc à la fin d'une bulle immobilière. Pourquoi la fin ? Car les taux d'emprunt immobilier ne seront probablement pas négatifs pour les clients, et en conséquence ils ne peuvent plus que monter ou au mieux stagner si on entre dans un scénario japonnais.

Compte tenu de la remonté de l'inflation aux USA et en Europe, le risque est de voir une brutale correction sur les obligations d'état, ie une remontée brutale des taux longs partout. En cas de crise en zone euro, les obligations US pourraient éventuellement servir de refuge, mais c'est à voir comme je l'ai dit récemment il y a aussi des facteurs négatifs sur la zone $, à savoir la non maîtrise de la trajectoire budgétaire.

Cela signera l'entrée en crise de la zone euro et l'explosion de la bulle obligataire-immobilière.

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